Blason de Nabirat : d’or à un sanglier de gueules, au chef d’azur chargé d’un croissant d’argent accosté de deux étoiles d’or
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Histoire & patrimoine

Le nom de « Nabirat »

La première forme du nom de notre commune est latinisée Aperacum. Il s’agissait dans doute d’un domaine (suffixe -acum) appartenant à un gallo-romain du nom d’Aper.

Au fil du temps, Aperacum est devenu Ebiracum (1283), puis Nibirac (1489) et enfin Nabirat.

Le blason

La paroisse est placée sous la protection de la Vierge, sainte patronne de Nabirat, représentée par deux étoiles et un croissant de lune.

Le nom propre « Aper » peut aussi être employé pour désigner un sanglier.

Cela donna naissance au blason de Nabirat : d’or du sanglier de gueules, au chef d’azur chargé d’un croissant d’argent accosté de deux étoiles d’or.

Maires de Nabirat

Pierre Lacombe
1792 – 1796
Jean Lauvinerie
1796 – 1798
Jean Mangot
1798 – 1799
Antoine Prunière
1799 – 1800
Pierre Lacombe
1800 – 1820
Étienne Delcamp
1820 – 1826
Marc Vayssière
1826 – 1832
Pierre Planche
1832 – 1835
Jean Lauvinerie
1835 – 1864
Jean Baptiste Lauvinerie
1864 – 1884
Pierre Jules Lauvinerie
1884 – 1897
Fajolles
1897 – 1902
Lauvinerie
1902 – 1904
Antoine Maleville
1904 – 1906
O. Lauvinerie
1906 – 1912
Alphonse Maleville
1912 – 1914
Antoine Prunière*
1914 – 1919
Alphonse Maleville
1919 – 1953
Gilbert Pigeat
1953 – 1977
Jean Cabrié
1977 – 1989
Yvette Vigié
1989 –

* : adjoint remplaçant le maire mobilisé.

Morts pour la France — 1914 – 1918

Patrimoine bâti

Église

Il s’agit d’une église romane ; sa construction paraît remonter au XIIe ou au XIIIe siècle. Au cours du temps, elle subit diverses modifications. Les murailles d’une forte épaisseur font penser qu’il s’agissait à l’origine d’un fort anglais. Primitivement, le bâtiment se compose d’une longue nef recouverte d’un plafond en torchis. Elle mesure huit toises de long sur quatre mètres de large. De part et d’autre, deux chapelles, l’une côté nord vouée au Saint-Sacrement, l’autre au sud dédiée à la Vierge Marie. La chapelle du Saint-Sacrement, fondée avec l’église, est convertie en chapelle Saint Joseph.

Vers le XVe siècle, cette nef est flanquée d’un bas-côté voûté en maçonnerie de moellons avec nervures en pierre de taille. En 1866, un bas-côté semblable à celui qui existe déjà est construit. Sur la croisée, des vitraux représentent Notre Dame de Salette et la Sainte Famille.

La chapelle Saint Joseph : cette chapelle du Saint-Sacrement est dotée d’un retable néo-gothique du XIXe siècle, en bois polychrome et doré, et ornée des statues de Saint Joseph et l’Enfant, Saint Roch et Sainte Germaine.

La chapelle sud dédiée à la Vierge Marie : cette chapelle construite en 1866 est dotée d’un retable en marbre néo-gothique dédié à la Vierge Marie du XVIIIe siècle. Il est pourvu des statues de Marie et de l’enfant Jésus, Saint Joseph et Sainte Anne en bois polychrome et doré du XVIIIe siècle. Sur les murs de la chapelle de la Vierge apparaît une importante collection de tableaux relatant les mystères du Rosaire.

Côté nord : est accolé une tribune et, dans le fond de la nef, le maître-autel possède un intéressant retable du XVIIIe siècle sculpté en bois polychrome et doré avec un tabernacle à ailes repeint au XIXe siècle.

Le clocher : à l’origine, sur la façade principale s’élève un clocher campanile qui supporte deux cloches de 800 et 620 kilogrammes. À la fin du XIXe siècle, le clocher est dans un tel état de ruine qu’il menace de s’effondrer. En 1893, le conseil municipal vote la destruction et la reconstruction d’un clocher sur la façade principale, de forme carrée, de trois mètres de côté intérieur. En 1895, les travaux sont suspendus à cause d’un désaccord avec l’entrepreneur. Finalement, en 1924, le chantier est confié à une autre entreprise et terminé cette même année.

L’église et la caminade (presbytère avant la Révolution)

Calvaires

La commune était dotée de calvaires dans la majorité des hameaux. L’un des plus fréquentés était la croix de rogations de Liabou haut. Les habitants allaient en procession jusqu’à ce calvaire pour implorer la Vierge afin de protéger les récoltes contre les intempéries.

Photographie du calvaire situé à Liabou haut
Liabou haut
Photographie du calvaire situé à Liabou bas
Dans le hameau de Liabou bas
Photographie du calvaire situé à Liabou bas en bordure de la voie communale n° 1
Liabou bas en bordure de la voie communale n° 1
Photographie du calvaire situé à La Boissière
Dans le hameau de La Boissière
Photographie du calvaire situé à au Queyrou (privé)
Le hameau du Queyrou (privé)
Photographie du calvaire situé sur la place du vieux bourg à proximité de l’église
Sur la place du vieux bourg à proximité de l’église, le socle du vieux cimetière

Fours à pain

Le four à pain du hameau de Liabou bas a été remis en service par les habitants du hameau pour cuire le pain et les plats dégustés à l’occasion de rencontres entre voisins sur la place.

Photographie du four à pain restauré à Liaou bas, vu de face
Photographie du four à pain restauré à Liaou bas, vu de côté
Le four à pain de Liabou bas

Lavoirs

Au début du XXe siècle, on construit des lavoirs à proximité des sources : l’aménagement de la Font du Brel est décidé par le conseil municipal en 1913 ; quant au lavoir des Cabanes, l’autorisation de travaux est délivrée en 1934.

Le lavoir de Liabou bas
Le lavoir des Cabanes
Le lavoir du hameau du Village
Le lavoir de la Font du Brel